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mardi 7 août 2012

Mesure des menaces à l’intégration sociale, illustration sur un panel de pays


Par : M. Douidich Mohamed, Ingénieur statisticien-économiste, Haut -Commissariat au Plan (HCP). Les résultats de ce papier ont été présentés à la Réunion des experts africains sur la cohésion sociale, organisée par le HCP –Maroc et l’OCDE, le 13 avril 2011.



Résumé

Le présent papier illustre une approche de construction et d’analyse d’un indice composite des menaces à l’intégration sociale, composante de l’approche sociologique et psychologique de la cohésion sociale (Chan et al., 2006)[1]. Elle montre, sur la base des données disponibles sur un panel de 115 pays[2], que ces menaces peuvent être ‘objectivement’ mesurées et évaluées en termes de niveau, déterminants et rapport aux indices de la satisfaction de la société. Ses résultats sont strictement restreints à ce panel de pays.      

Sur le plan méthodologique, les menaces à l’intégration sociale ont été définies au moyen d’une approche objective, et leur intensité mesurée par le biais d’un indice composite[3]. Les indicateurs qui, de par les données disponibles, expriment mieux (alpha = 0,733) les menaces à l’intégration sociale sont les inégalités (de revenu et entre les sexes), la pauvreté absolue et les facteurs d’appauvrissement (chômage et inflation).
Ainsi obtenu, l’indice composite de ces menaces s’élève, dans le panel de pays échantillons, d’un minimum au Pays-Bas à un maximum au Yémen. Sa médiane (2,336) est supérieure à sa moyenne (2,029), ce qui signifie que l’instabilité sociale ne sévit pas, dans les mêmes proportions, partout au monde. En effet, une trentaine de pays totalisent plus de la moitié (57,5%) de l’ensemble des menaces constatées. Les  3/4  de ces pays sont africains.
En termes de déterminants, la croissance des revenus demeure une condition nécessaire, mais insuffisante, à l’intégration sociale. Celle-ci est affectée aussi bien par la qualité de vie que par l’éducation, l’équité et l’exercice des droits et libertés. Une hausse de 1% du revenu par habitant donne lieu à une baisse de 8,1% de l’indice des menaces. Ces dernières se réduisent également, dans les mêmes proportions, avec l’amélioration de la durée moyenne de scolarisation ou du score des violations des droits de l’Homme.

Leur intensité est, en outre, significativement associée aux mesures de la satisfaction de la société dont notamment la satisfaction de vivre générale et  la satisfaction au regard du niveau de vie (cf. annexe 2). Par ailleurs, toutes choses égales par ailleurs, les pays arabes courent un risque de menaces à l’intégration sociale, supérieur de 19,1% à celui du reste du monde[4]. La raison en est certainement le faible niveau d’occupation économique des ressources actives et l’exclusion sociale de la femme. En tout cas, les pays arabes observent, par rapport à la moyenne mondiale, un taux d’occupation économique de la population active, inférieur de 31,2%, et un indice d’inégalité entre les sexes, supérieur de 23,1%.

Introduction

La cohésion sociale se fonde  sur l’affiliation ou le sentiment d’appartenance à une même communauté, l’insertion économique, la participation à la gestion des affaires publiques,  la tolérance vis-à-vis des différences  et la légitimité des institutions représentatives  de la société et de ses intérêts (Jenson, 1998)[5]. De son côté, le recueil des concepts d’une société cohésive[6] en corrobore, outre la diversité des dimensions, la pluralité des facettes, facteurs et préalables.

C’est dire que toute mesure unidimensionnelle de la cohésion sociale, ou de l’une de ses dimensions, serait réductrice. Tout comme elle ne permettrait, en aucun cas, d’en révéler l’intensité, les déterminants ou encore les tendances. D’où l’intérêt que revêtent, dans de pareils cas, les indices composites qui résument les progrès dans des domaines aussi multidimensionnels qu’interdépendants.
Au regard des  données disponibles, la composante socio-économique de la cohésion sociale peut-être appréhendée sur la base d’un panel de pays, à l’aide d’indicateurs de résultats, disponibles sur les principales menaces à l’intégration sociale. Cette dernière constitue, rappelons-le, une valeur cible des politiques publiques favorables à un développement, économique et social, cohésif. Sa mesure requiert, de part la multiplicité de ses dimensions, la construction d’un indice composite. 
Ce papier en illustre l’opportunité et la faisabilité  sur un panel de 115 pays[7], à l’aide des indicateurs que regroupent  les bases de données du PNUD (Indicateurs internationaux de développement humain[8]) et la Banque mondiale (World Databank). Il montre, en premier lieu, que les menaces à l’intégration sociale peuvent être définies au moyen d’une approche objective, et leur intensité mesurée par le biais d’un indice composite. La fiabilité et la solidité de cet indice dépendent, bien sûr, du niveau de développement des pays retenus et de leur système statistique.
Le profil des pays / poches d’instabilité et d’exclusion sociales est défini, par la suite, à l’aune de l’association de l’indice des menaces aux indicateurs élémentaires, objectifs et subjectifs, du bien-être. Enfin, une analyse des déterminants de l’intensité des menaces à l’intégration sociale permet d’en hiérarchiser les facteurs. Les résultats et conclusions qui en découlent ne sont pas extrapolables à l’ensemble des pays. Ils sont strictement restreints au panel de pays échantillons.  
Mesure composite de l’intégration sociale
Approche de sélection des indicateurs élémentaires
L’annexe 1 regroupe les indicateurs élémentaires, objectifs et subjectifs, disponibles sur le niveau de développement, la croissance économique et sociale, les inégalités, la satisfaction de la société, l’accès aux services de base et la jouissance des droits humains, économiques et sociaux. Ils couvrent un nombre de pays allant de 50 pour la couverture télévisuelle à 169 pour la liberté de la presse.
Ces indicateurs ne sont pas tous directement liés à la composante « intégration sociale » de la cohésion sociale. Pour en sélectionner ceux qui, ensemble, expriment mieux les menaces à l’intégration sociale, deux critères ont été retenus, celui de la disponibilité pour un nombre élevé de pays, et celui de l’expression directe d’une menace, conjoncturelle ou structurelle, à l’intégration sociale.
Par la suite, des tests statistiques d’homogénéité sont successivement appliqués à une série de groupes d’indicateurs, éligibles à l’expression du degré d’intégration sociale dans les pays échantillons. Ces tests se fondent, rappelons-le, sur le coefficient alpha de Cronbach[9]. Ils aident à la constitution d’une combinaison d’indicateurs cohérents sur l’intégration sociale. 
Les résultats de ces tests montrent que, compte tenu des données disponibles, les indicateurs qui expriment mieux (alpha = 0,733) les menaces à l’intégration sociale, dans un univers de 115 pays[10], sont ceux qui figurent sur le tableau 1. On en retient que l’intégration sociale des pays est, en moyenne, menacée par les inégalités (de revenu et entre les sexes), la pauvreté absolue et les facteurs d’appauvrissement (chômage et inflation).     

Tableau 1 : Statistiques sur les indicateurs élémentaires des menaces à l’intégration sociale dans les 115 pays échantillons.

 Menace/indicateur
Moyenne
Médiane
Minimum
Maximum
Inégalité des revenus / dépenses de consommation : Indice Gini 2000-2010
39.54
40.80
16.80
74.30
Marginalisation sociale de la femme :
Indice d’inégalité de type genre 2008
0.56
0.61
0.17
0.85
Pauvreté absolue : Taux de pauvreté à 1,25 $ US PPA 2000-2008 en %
22.19
15.90
0.00
88.50
Chômage : Taux d’occupation de la population active en %
60.61
59.20
34.80
84.20
Inflation : Variation de l’indice du coût de la vie entre 2000 et 2008 en %
6.85
4.80
-0.50
26.90
Source : Données du RDH 2010, nos calculs.


Mesure et fiabilité de l’indice des menaces  
La contribution des indicateurs sélectionnés (tableau 1 ci-dessus) à la valeur de l’indice composite des menaces à l’intégration sociale se fonde ici sur l’analyse factorielle. Cette technique statistique rend objective la fixation du poids de chaque  indicateur sélectionné dans la formation de l’indice composite des menaces. Le poids de chaque indicateur correspond, selon cette approche, à sa position sur le premier axe ou facteur principal[11] (Diagramme ci haut).
L’indice composite ainsi obtenu va, après transformation, d’une valeur minimale des menaces à l’intégration sociale,  0 au Pays-Bas, à un maximum de 3.72 au Yémen. Sa fiabilité mesurée par la statistique Alpha de Cronbach augmente avec le niveau de développement, passant de 0,036 dans les pays à faible développement humain (DH) à 0,091 dans ceux à DH  moyen, puis à 0,593 dans les pays à DH élevé et à 0,634 dans ceux à DH très élevé. 
Il en ressort que la fiabilité de l’indice des menaces est tributaire du niveau de développement des pays, qui détermine, à son tour, la disponibilité et la probité des données statistiques.  En effet,  la statistique alpha est plus élevée dans les pays qui adhèrent à la NSDD[12] (0,666) que dans ceux qui n’y adhèrent pas (0,641).
Menaces à l’intégration sociale : profil des pays cibles
Sur le plan de la dispersion statistique, la médiane de l’indice des menaces (2,336) est supérieure à sa moyenne (2,029), ce qui montre que l’instabilité sociale est fortement concentrée dans certaines régions du monde.  En effet, une trentaine de pays totalisent plus de la moitié (57,5%) des menaces à l’intégration sociale. Cette concentration des menaces seraient encore forte au cas où tous les pays figuraient dans le panel analysé. Faut-il rappeler que les pays les plus exposés à l’instabilité sociale sont aussi ceux où les données statistiques font défaut et qui échappent, de ce fait, à ce type d’analyse.

En termes de répartition géographique,  les pays africains échantillons représentent 25,2% dans le panel analysé, mais 36,7% dans le total des menaces à l’intégration sociale. Les pays asiatiques, tout comme ceux d’Amérique, ne sont que légèrement surreprésentés dans la répartition des menaces selon les continents. Par contre, les pays de l’Europe et de l’Océanie sont nettement moins exposés à de pareilles menaces (graphique 1).

L’indice des menaces à l’intégration sociale est, en outre, fortement associé aux mesures subjectives[13] de la satisfaction de la société (tableau 2). Pareilles menaces sont aussi relativement accentuées dans les pays où d’importants retards sont enregistrés dans le domaine des droits et libertés.
C’est le cas de l’appréciation que réservent les populations à la liberté des choix, aux droits de l’Homme, à la liberté de la presse, à la sécurité et à l’engagement politique.

Le niveau de satisfaction globale[14] de la société est, de ce fait, nettement sensible à l’augmentation des menaces à l’intégration sociale. En moyenne, lorsque l’indice composite des menaces s’élève de 1%, celui de la satisfaction globale de la société se réduit de 10,8% (Graphique 2).
C’est ainsi que les pays, où les menaces à l’intégration sociale sont grandes, sont évidemment ceux du tiers monde, africains en premier lieu. Ces menaces s’associent, en général, aux privations liées aux conditions de vie, aux droits et libertés, et aussi à la sécurité telle que sentie par la population.

Tableau 2 : Corrélation de Pearson entre l’indice composite des menaces et les mesures   de la satisfaction de la société.

Mesure qualitative de la satisfaction 
Indice de Pearson
Mesure composite de la satisfaction globale
-.513(**)
Satisfaction au regard de la liberté des choix
-.246(**)
Score des violations des droits de l’Homme
.566(**)
Score de la liberté de la presse
.474(**)
Engagement politique
-.223(*)
Satisfaction de vivre générale
-.615(**)
Satisfaction au regard du niveau de vie
-.494(**)
Perception de la sécurité
-.264(**)
   Note : (**) La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral) ; pour (*) au niveau 0.05.
   Source : Base de données : PNUD, Indicateurs internationaux de développement humain. Nos calculs.

Déterminants des menaces à l’intégration sociale
Les menaces à l’intégration sociale d’un pays donné ne sont pas uniquement le produit de la quantité de richesses créées et de sa redistribution sociale. Elles résultent aussi du niveau d’instruction de la population, de la jouissance des droits et libertés et vraisemblablement des normes sociales consacrés par l’usage notamment celles défavorables à la femme (tableau 3).

En tout cas, une hausse de 1% du revenu par habitant donne lieu à une baisse plus que proportionnelle de l’indice des menaces, de 8,1%. L’intégration sociale est, par ailleurs, négativement influencée par la dégradation de la satisfaction matérielle de la société, mesurée par le produit : (1 – Gini) x Revenu par habitant. Une baisse de 1% de l’indice de pareille satisfaction accentue l’indice des menaces de 2,0%. Les menaces à l’intégration sociale s’estompent aussi à mesure que s’améliorent la durée moyenne de scolarisation ou encore le score des violations des droits de l’Homme.
Concernant l’impact des normes sociales sur l’intégration sociale, il est fortement soupçonné dans les pays arabes. Toutes choses égales par ailleurs, ces pays courent un risque de menaces sociales, supérieur de 19,1% à celui du reste du monde. Par contre, le fait d’appartenir au continent africain ne semble pas influencer significativement (au seuil de 5%) l’intensité de pareilles menaces. Des raisons liées au faible niveau d’occupation économique des ressources actives et à l’exclusion sociale de la femme seraient à l’origine du surplus d’instabilité sociale dans le monde arabe. En tout cas, les pays arabes observent, par rapport à la moyenne mondiale, un taux d’occupation économique de la population active, inférieur de 31,2%, et un indice d’inégalité entre les sexes, supérieur de 23,1%.
  
En somme, la croissance des revenus demeure une condition nécessaire, mais insuffisante, à l’intégration sociale. La qualité de l’éducation, l’équité sociale, l’égalité des chances entre les hommes et les femmes,  ainsi que l’exercice des droits et des libertés sont aujourd’hui incontournables à toute intégration sociale durable.
Tableau 3 : Paramètres de l’ajustement semi-logarithmique de l’indice composite des menaces à l’intégration sociale.

Coefficients non standardisés
Coefficients standardisés
t de student
Signifi-cation
Elasticités par rapport à l’indice composite

Variables explicatives
B
Erreur standard
Bêta
Constante
13.749
1.357
10.133
0.000
Afrique
-0.160
0.137
-0.068
-1.163
0.248
   -
Pays arabes
0.725
0.175
0.191
4.136
0.000
 -
Ln [revenu national brut par habitant]
-0.497
0.059
-0.627
-8.439
0.000
-0.081
Ln [indice de satisfaction de la société] (*)
-1.747
0.318
-0.257
-5.498
0.000
-0.020
Ln [Score de violation des droits de l’Homme]
0.305
0.106
0.145
2.877
0.005
0.010
Ln [durée moyenne de scolarisation]
-0.226
0.144
-0.111
-1.573
0.119
-0.008
Variable dépendante : Indice composite des menaces à l’intégration sociale
Nombre d’observation = 106 pays ; R2 ajusté = 0,817 ;  F = 79.987
(*) C’est le produit de l’indice d’équité (1-Gini) au revenu national brut par habitant. 


  
Annexe 1 : Statistiques descriptives des indicateurs disponibles sur les menaces directes ou indirectes à l’intégration sociale, 2000-2010.
 Indicateurs et période de référence
Nombre de pays
Moyenne
Ecart
type
Indice Gini d’inégalité des  revenus 2000-2010
145
39.54
9.460
Indice d’inégalité de genre 2008
138
.56
.178
Taux de mortalité maternelle 2003
171
318.76
419.926
Couverture prénatale
131
85.37
16.562
Satisfaction au regard de la liberté de choix
147
65.60
16.597
Violation des droits de l’Homme 2008
151
2.60
1.150
Liberté de la presse 2009
169
29.90
25.895
Population privée d’eau 2008
168
14.08
17.033
Intensité des guerres civiles 2008
169
.16
.441
Prévalence de la sous alimentation
155
14.48
13.570
Intensité de la déprivation alimentaire
127
11.78
4.624
Satisfaction de vivre dans l’ensemble
147
5.85
1.396
Satisfaction du bien être au travail
140
74.29
14.185
Satisfaction de la santé personnelle
152
76.93
10.014
Satisfaction du niveau de vie
151
56.72
20.014
Population traitée avec respect
153
83.86
10.161
Réseau de soutien social
151
79.97
12.977
Indice d’expérience négative
149
23.28
6.161
Taux d’homicides pour 100 personnes
147
7.44
11.851
Taux de vols
98
113.56
244.017
Victimes d’agression
150
7.89
6.436
Perception de la sécurité
150
58.76
16.454
Logement abordable
149
46.20
15.010
Qualité des soins de santé
149
55.62
20.025
Qualité de l’air
150
73.17
12.305
Qualité de l’eau
151
66.72
17.519
Personne employée subsistant avec moins d’un $ US PPA par jour
83
38.24
27.485
Travail des enfants (de moins de 15 ans)
105
95.48
791.353
Taux d’abandon scolaire à tous les niveaux
159
17.53
18.569
Taux de redoublement
160
6.66
7.308
Prévalence du VIH
139
2.10
4.552
Population vivant sous le seuil de pauvret (1,25 $ US PPA)
157
22.19
23.727
Taux d’emploi de la population active
161
60.61
10.472
Taux d’emploi vulnérable
102
30.08
23.249
Variation de l’indice du coût de la vie
154
6.85
40.019
Population sans électricité
144
19.97
31.037
Taux de couverture télévisuelle
50
87.06
21.728
Source: PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 2010









Annexe 2 : Définitions et concepts de référence
Source : Pnud, RMD 2010

Survie scolaire 
Nombre d’années d’éducation dispensées à des adultes de 25 ans ou plus au cours de leur vie, en se fondant sur les niveaux d’éducation de la population convertis en années de scolarisation sur la base des durées théoriques de chaque niveau d’enseignement suivi.

Indice d’inégalité de genre
Indice composite mesurant le déficit de progrès dans trois dimensions du développement humain  santé de la reproduction, autonomisation, et marché de l’emploi, résultant d’inégalités de genre.

Mesure des violations des droits de l’Homme
Score publié par la Base de données des institutions politiques (qui le désigne sous l’appellation « Échelle de terreur politique »), qui mesure les violations des droits de l’Homme, selon le classement de Gibney, Cornett, et Wood 2010, et prend en compte des homicides et cas de torture, disparitions et incarcérations politiques avérés . Le score se fonde sur un codage réalisé par des experts de l’étendue (type), de l’intensité (fréquence) et de la portée de la violence.

Population vivant sous le seuil de pauvreté
Pourcentage de la population vivant sous un seuil de pauvreté déterminé : (PPP 1,25 $ par jour et seuil de pauvreté national).

Satisfaction au regard de la liberté de choix
Pourcentage des personnes qui ont répondu «oui» à la question posée dans le cadre d’un Gallup World Poll : « Êtes-vous satisfait(e) de la possibilité que vous avez de disposer comme bon vous semble de votre vie ? »

Satisfaction au regard du niveau de vie
Pourcentage des personnes qui ont répondu «oui» à la question posée dans le cadre d’un Gallup World Poll : « Êtes-vous satisfait(e) de votre niveau de vie, et de tout ce que vous achetez et de ce que vous faites ? »

Satisfaction de vivre, générale
Score basé sur des réponses à une question posée sur le taux de satisfaction de vivre dans le cadre d’un Gallup World Pol.



[1] Cité par Sylvain Acket et al. dans ‘Mesure et validation de la cohésion sociale : une approche ascendante’. Population et emploi, CEPS/Instead, Luxmembourg.  Conférence internationale sur la cohésion sociale, OCDE, Paris, 20 – 21 janvier 2011.
[2] Seuls 115 pays de ceux figurant dans le RDH (PNUD, 2010) ont des données sur l’ensemble des menaces élémentaires à l’intégration sociale, utilisés dans ce papier dans la mesure d’un indice composite des menaces à l’intégration sociale.
[3] Les outils en sont la statistique alpha de Cronbach pour l’homogénéité des indicateurs élémentaires  et l’Analyse factorielle pour la fixation de leurs poids dans la mesure composite des menaces.
[4] Ce constat a été observé en 2010, sur la base de données relatives à la période de référence 2000- 2008, avant le déclenchement du Printemps arabe.
[5] Cité par Sylvain Acket et al. dans ‘Mesure et validation de la cohésion sociale : une approche ascendante’. Population et emploi, CEPS/Instead, Luxmembourg.  Conférence internationale sur la cohésion sociale, OCDE, Paris, 20 – 21 janvier 2011.
[6] Cf. Recueil de citations relatives au concept de la cohésion sociale dans:     
                                                                        www.socialcohesion.eu/chartsmain.
[7] Seuls 115 pays ont des données sur l’ensemble des menaces à l’intégration sociale, considérées dans ce papier.
[8] Dont ceux publiés dans le Rapport sur le développement humain, RDH 2010.
[9] C’est un indice statistique qui va de 0 ‘absence d’homogénéité ou de cohérence interne’ à 1 ’parfaite  homogénéité  ou consistance interne ‘ d’un ensemble de variables qui interviennent, tous, dans l’appréhension d’un même agrégat. Ce dernier est assimilé ici à l’intégration sociale. Le coefficient alpha peut être  calculé de deux manières :
Où j nombre total de variables qui composent l’agrégat, s2T variance de l'agrégat dans son ensemble, s2i variance de la variable i et rm corrélation moyenne entre tous les couples de variables (pour j variables on a  (j2 - j) / 2 coefficients de corrélation).
[10] Rappelons que ces pays sont les seuls à disposer de l’ensemble des indicateurs retenus.
[11] Cet axe est celui pour lequel la somme des écarts avec le « point moyen » G, qui constitue le barycentre du nuage projeté orthogonalement sur l’axe considéré (∑niGMi=0), est maximale. C’est donc l’axe qui possède la plus grande « inertie », c’est-à-dire celui dont la part de variance (49% ici) est la plus forte.
[12] Norme spéciale de diffusion des données, préconisée par le FMI.
[13] Ces mesures se réfèrent à des indicateurs définis à l’annexe 2.
[14] Indice composite des jugements vis-à-vis des droits et libertés et des conditions de vie.

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